Dans le Dictionnaire “Le Petit Larousse”, la définition de la bienveillance est présentéecomme suit : “Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui.”
Comme l’explique Franck Martin, auteur du « Pouvoir des gentils », la bienveillance favorise un climat de « confiance qui est nécessaire au partage et à la réussite de tout projet ».
Quant à Denis Capdeville, spécialiste du comportement de l’individu et du groupe, il précise dans une de ses tribunes : « La bienveillance possède un pouvoir neutralisant et désamorçant de l’agression ».
Il faut savoir que cette notion d’altruisme ne se retrouve pas que chez l’humain.
En effet, il s’avérerait que celle-ci soit aussi présente, notamment chez le chien.
Comme le montre l’extrait suivant de l’article de blog de la Clinique Championnet (Paris), paru en février 2016 : “d’après une récente étude menée par des chercheurs de l’école vétérinaire de l’université de Vienne, il semblerait que ces traits se retrouvent chez d’autres espèces, notamment “les chiens”.
Les chercheurs ont démontré que les chiens peuvent se montrer serviables et altruistes envers leurs congénères, à condition qu’ils connaissent l’autre chien au préalable.
Ces résultats ont été publiés le 16 décembre 2016 dans la rubrique scientifique de Nature.
Les chercheurs ont étudié le comportement social de 16 chiens afin d’évaluer leur disposition à aider des partenaires familiers et non-familiers.
Chaque chien devait tirer un plateau contenant une récompense, et décider si le deuxième chien pouvait la recevoir. En tirant sur le fil du plateau, le chien donneur « servait » la friandise à son compagnon. Chaque animal avait la possibilité de tirer un plateau vide ou un plateau plein.
Selon la connaissance que le chien donneur avait de son congénère, le choix était différent. Les chiens donneurs tiraient plus volontiers le plateau-friandise lorsqu’ils connaissaient l’autre chien que lorsqu’ils n’en étaient pas familiers.”
« Les chiens peuvent vraiment être altruistes », explique Friederike Range, un des chercheurs de l’étude. « Cela n’avait jamais été démontré de façon expérimentale. Et le degré de familiarité est fondamental pour influencer le comportement des chiens envers
leurs congénères. »
L’article paru en février 2017 sur Wamiz, va également dans ce sens :
“D’après une étude dirigée par le professeur James Anderson de l’Université de Kyoto, au Japon, les chiens seraient dotés d’un sens inné de la morale.
Pour aboutir à ces conclusions, les scientifiques ont effectué des tests afin de comparer le comportement des chiens lorsque leur maître se trouve en difficulté : ce dernier devait se trouver dans une pièce et essayer d’ouvrir un récipient en présence d’un autre humain.
Dans un cas, cette deuxième personne proposait son aide afin de l’aider à ouvrir son récipient, et dans l’autre cas, elle restait complètement indifférente.
Il s’avère, d’après le Pr. James Anderson, que les chiens ont plus tendance à se diriger par la suite vers la personne qui a apporté de l’aide à son maître.
Il affirme même que « la relation des chiens avec les humains peut les avoir rendus sensibles à nos problèmes ».
Cette étude vient confirmer celle réalisée en 2011 dans la même université : les chercheurs avaient alors démontré que les chiens allaient plus vers les personnes « donnant de l’argent à des mendiants » que vers celles qui refusaient.
Non seulement les chiens seraient donc capables d’avoir un sens de l’altruisme, mais ils auraient en plus tendance à apprécier cette qualité chez les humains !
En lisant cette publication, certaines personnes seront déjà convaincues par les propos.
D’autres ne regarderont probablement plus leur animal familier de la même façon.
Vous sommes aux antipodes du statut de meuble par rapport à celui d’Etre doué de sensibilité.
Ainsi, il est important de vivre une relation bienveillante avec son chien.
Elle passe par une confiance qui se développe au fil du temps dans la relation maîtrechien et n’en sera que plus harmonieuse.
Un lien sain, équilibré et stable, contribue à des rapports conviviaux où chacun respecte autrui et y trouve son compte.
C’est aussi prévenir les risques de morsure tout en s’épanouissant dans une relation cordiale et aimante.
D’autre part, ce contexte participe à une éducation beaucoup plus rapide, pérenne et déterminant moins d’angoisse chez le propriétaire et son ami canin.
Patricia Jacquet dit “Patoune”.
Date de publication : le 25 Avril 2019
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