Ça y est, votre décision est prise : vous allez accueillir un chiot. Toute la famille a bien réfléchi et pris conscience que, oui, il y aura des excréments à nettoyer, des objets abîmés, détruits, qu’il faudra prévoir du temps pour les promenades, des activités stimulantes, un budget pour la nourriture et les soins. Il vous faudra également penser aux vacances et voir quelle solution sera la plus adaptée. Et, non, le chiot n’est pas une peluche, il faudra respecter ses moments de repos, de repas et accepter que, parfois, il ne voudra pas jouer mais plutôt se reposer, etc.
Mais votre choix étant mûrement réfléchi et fait en conscience, vous êtes fin prêt à agrandir la famille avec cette petite merveille !
Cependant, vous vous demandez à quel âge il serait préférable de l’accueillir.
Cette question est primordiale car le développement du chiot se déroule selon différentes étapes impliquant des évolutions tant sur le plan corporel que sur le plan comportemental. Ainsi, si le chiot est enlevé trop tôt à sa mère, par exemple, des problèmes comportementaux surgiront inévitablement.
Tout d’abord, que dit la loi à ce sujet ? Les chiots étant sevrés à six ou sept semaines, il est interdit de vendre un chiot avant qu’il n’ait huit semaines (loi du 6 janvier 1999).
Néanmoins, je vous déconseillerais de vous précipiter. En effet, l’étape de socialisation se situe précisément entre la quatrième et la douzième semaine. C’est durant cette période que le chiot va apprendre comment se comporter, réagir avec les membres de sa fratrie mais aussi avec des membres d’autres espèces animales et, bien entendu, avec des humains. Il apprend les codes canins et à vivre « en société ». C’est dire l’importance de cette phase !
Alors, quel est-il ce bon moment ?
L’idéal, si le chiot est élevé au sein de sa fratrie avec une mère stable émotionnellement dans un élevage où l’éleveur s’occupe avec soin du développement des chiots en leur proposant de multiples activités pour les stimuler et les socialiser, est d’attendre qu’il ait dix semaines. « Oui, mais j’ai hâte de l’accueillir mon loulou. Pourquoi ne pas le prendre dès qu’il a neuf semaines ? » Le proverbe de Confucius « Une impatience capricieuse ruine les plus grands projets » prend tout son sens ici… En effet, la neuvième semaine est cruciale dans le développement du chiot. Alors qu’auparavant, il avait besoin d’être stimulé, ce n’est plus le cas durant cette semaine. A contrario, le chiot a besoin de calme et doit éviter tout changement, tout stress.
Aïe! Panique à bord, vous avez craqué et pris un chiot de neuf semaines ? Ou vous avez pris un chiot chez vos voisins qui ne s’en sont absolument pas occupé ? Ne vous inquiétez pas outre mesure et n’hésitez pas à prendre rendez-vous auprès de notre équipe de comportementalistes.
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Elodie Le Droucpéet-Leroy
Date de publication : le 03 Août 2017
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2 Comments
Merci pour cet article très intéressant qui permet de bien prendre en compte les responsabilités liées à l’accueil d’un chiot. Dur de résister parfois à ces petites frimousses poilues tellement ils sont mignons lorsqu’ils sont tout petits !!
Delphine
Merci Delphine 🙂 Et oui prendre un chiot c’est des responsabilités ! Notre rôle est d’en faire prendre conscience 😉